13.1.09

Les 20 questions de Abdallah posées par AM


les 20 question de abdallah par AM:
votre idée de bonheur ?
Une maison en banco où je peux répéter et travailler
votre idée de malheur ?
Vivre loin de mon pays-le desert-de mes parents et de mes amis
votre caractéristique maîtresse ?
M’appuyer sur dieu, tinariwen et le peuple touareg
votre plus grand succès ?
Le respect que porte les autres en tant qu’être humain
votre plus grande peur ?
Le changement de vie pour la jeunesse touarègue
votre personnage vivant préférer ?
Ma sœur Safia, très sage, très cool.
le personnage au quel vous vous identifier ?
Aucune
le trait votre caractère que vous déplorer particulièrement?
Je suis trop réservé
le trait de caractère que vous déplorer particulièrement chez les autres ?
L’envie, la jalousie
votre voyage favori ?
Traverser le désert en 4x4
votre plus grand regret ?
N’avoir jamais pu aller à l’école.
votre état d’esprit actuel ?
Ni énervé ni patient
votre possession la plus importante ?
Mon esprit
ce que vous détestez par-dessus tout ?
Donner un mauvais un concert
votre occupation favorite ?
Bâtir une maison.créer, plus généralement
la qualité que vous appréciez la plus chez un homme ?
L’ouverture d’esprit.
la qualité que vous appréciez la plus chez une femme ?
La tranquillité, la sagesse.
comment voudriez-vous mourir ?
A la Mecque, en accomplissant le pèlerinage
si vous deviez renaître sous quelle forme voudriez-vous renaître sur terre ?
Sous ma forme, celle d’Abdallah.
quelle est votre devise ?
Toujours garder le contact avec les autres
par AM"afrique magazine"


Que le tout puissant,t'aide à la realisation de ces 20 questions posées par
"afrique magasine"

Liya Ag Ablil di Diarra



Arghan manin arghan
Har bas t’illa n’isan
Ibas t’ikiyin inizdjam
Ibas n’awadh derhan

War djanet adjodagh
Wala adaghas ilkamen
Ilkam achel iyen
ghas dagh chilan

Ilkham achel iyen
ghas dagh chilan
Iket t’izdjar tidit
Touktoumid ichilan

Tedjraw anagh tekma
Tidjrawat imar-ha
Tidjrawat imuhar
Tidjraw anagh n’ozar

Idjraw ahi alwa
N’ér-ihan ténéré
Allawat aïtma
N’enmeknet djer ewen

Arghan manin arghan
Har bas t’illa n’isan
Ibas t’ikiyin inisdjam
Ibas n’awadh derhan

....................................

Mon âme brûle et me tourmente
Au point de ne rien comprendre
Les soucis ne passent plus
Au point de ne plus faire envie

Ne dites pas maintenant
Que rien ne s’y passera
Viendra un jour
Un d’entre les jours

Bientôt viendra un jour
agréable d’entre les jours
Où finit la souffrance
N’oubliez pas ces jours-ci

Ou vous comprendriez la douleur
Dont souffre les vôtre
Qui frappe les protecteurs
Et qui nous fait souffrir

J’ai l’espoir et l’envie
D’être dans le désert
Je vous en prie mes frères
Entendez-vous les uns les autres

Nous souffrons de la douleur
Qu’ont ceux que nous aimons
Qu'ont tous les Touaregs
Elle nous tient et nous en souffrons

Mon âme brûle et me tourmente
Au point de ne rien comprendre
Les soucis ne passent plus
Au point de ne plus faire envie.

Que dieu vous aide dans votre lutte!!!

10.6.08

Mali:ATT renie ses compatriotes touareg refugiés au Burkina fasso


"Il n’y a pas de réfugiés maliens au Burkina Faso ". Le président de la République fait cette déclaration après avoir précipité son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale auprès de son collègue Burkinabé. Mais, le président ne semble pas mieux informé qu’avant la visite de son ministre. ATT refuse-t-il de voir l’évidence ? 24 Heures après la conférence de presse d’ATT, France 24 revient avec un reportage qui est sans ambages. Il y a bel et bien des réfugiés touareg au stade de Ouagadougou, qui ont fui les combats meurtriers que se livrent l’armée et la rébellion au nord Mali.

Il y a des questions, des réalités et faits sociaux qu’on ne peut guère cacher au monde. La question des réfugiés est de ces réalités. Elle dépasse vite les frontières, comme les populations civiles fuient les champs de combats quand ce ne sont pas elles qui ont décidé de prendre les armes pour s’entretuer dans le cadre d’un conflit ethnique.
Au Mali, nous ne sommes pas en présence d’un conflit ethnique, mais de combats fratricides meurtriers entre l’armée et une partie de la population de notre pays, majoritairement touareg et arabe. L’Etat malien parle variablement de rebelles et de bandits armés.
Ces dernières semaines, les combats entre notre vaillante armée (qui a révélé des indices apparents de mal gouvernance au sommet) et les groupes armés du nord ont été d’une rare violence, faisant de nombreux héros tombés sur le champ de l’honneur, dans la défense de la patrie. Ces combats dont les intervalles se rapprochent de plus en plus, rassurent de moins en moins les populations exposées.
Au nord, l’étendue des terrains est telle que la plupart des zones peuvent se transformer en lieux de combats meurtriers, y compris certains lieux habités. Fort de l’expérience des conflits des années 90, certaines populations touareg ont préféré prendre le devant que d’être surprises, un petit matin par l’intensité d’un affrontement dont il sera difficile de s’en sortir avec tous les siens. Cette réflexion leur a vite ouvert la voie de l’exil vers un pays voisin et frère, le Burkina Faso.
Il ne sert à rien de cacher cette réalité qu’il faut au contraire partager avec tous pour y trouver solution, par les moyens et l’assistance des autres. Ils sont des centaines de nos compatriotes maliens touareg à se réfugier au pays des hommes intègres où ils sont, semble-t-il, bien traités. Selon un adage bamanan, « si tu vois un crapaud dans l’arbre, c’est qu’il fait très chaud en bas ».
C’est alors craignant la récidive des années 90 où des populations civiles, aussi bien noires que blanches, ont fait les frais de la situation conflictuelle que certains se sont décidés à changer de statut en devenant réfugiés. Sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, comme dans un syllogisme, ils n’ont pas attendu que la résultante se vérifie par l’accomplissement d’une seconde composante.
Le refus du président de la République de reconnaître l’évidence ne change rien dans la chose. Le reportage de notre confrère F.-X. Freland de France 24, en date d’hier 9 juin, est clair : « pour fuir les combats entre l’armée régulière et les rebelles touaregs, hommes et femmes touaregs maliens se réfugient au Burkina Faso. Depuis deux mois, les stades de Ouagadougou se transforment en refuge … Ils craignent, comme par le passé, des exactions contre les populations civiles. Issa Ag Agalass a fait plus de mille kilomètres à pied et en camion, pour trouver refuge au Burkina Faso. Trois fois par jour, un repas chaud est servi. Un plat de pattes et un peu de viande. Le reste du temps, les hommes discutent entre eux autour du thé et écoutent sans espoir, les dernières nouvelles de là-bas. Les femmes quant à elles lavent le linge et s’occupent en confectionnant des porte-clefs ».
Régulièrement, la Croix-Rouge visite ce camp de fortune pour apporter des matelas et couvertures aux nouveaux arrivés et faire le point sur l’état de santé et le moral des réfugiés
Face aux tensions grandissantes au Nord du Mali, le Burkina Faso craint l’arrivée massive de réfugiés Touareg. Cet accueil a un prix. Le pays lance un appel à la communauté internationale. Si les Touaregs, issus d’un peuple fier et endurant, ne se plaignent jamais, beaucoup ici, trouvent le temps long, loin, très loin de l’immensité saharienne, selon le reporter de France 24
B. Daou

Source: LE REPUBLICAIN

7.6.08

Libye:Rencontre Kadhafi-Tribus du grand sahara à la une


Politique - La rencontre du guide Mouammar Kadhafi avec les membres des deux délégations composées de la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara qui se sont rendu au Mali et au Niger et au Tchad a fait la une de la presse libyenne de cette semaine.

Les journaux se sont intéressés également à la situation en Afrique caractérisée par les conflits qui freinent les efforts des dirigeants africains en vue de son unification pour qu'il recouvre la place qui lui revient dans un monde marqué par la formation d'espaces géants.

Dans ce cadre, le journal Al-Jamahiriya rapporte les propos du guide Kadhafi sur la nécessité de régler les problèmes que connaît la région du Grand Sahara qui ne peuvent l'être que par ses propres fils en vue de barrer la route aux envieux et aux ennemis qui cherchent des prétextes "en vue de pénétrer dans le Sahara et d'y construire des bases".

Le quotidien ajoute que le leader libyen a insisté sur la nécessité d'une meilleure exploitation des ressources naturelles du Sahara dont elle regorge en matière de gaz, de pétrole, d'or, de nappes phréatiques afin qu'il ne soit pas un refuge pour les bandes, les trafiquants, les pirates, le commerce illicite de la drogue et des armes.

Sous le titre "Quand l'Afrique abandonnera les Kalachnikovs ?" Al-Zahf Al- Akhdhar estime que les conflits que connaît l'Afrique sont de nature à épuiser ses potentialités et l'énergie de ses pays étant donné que les africains payeront le prix et leur train prendra du retard par rapport à la réalisation des objectifs et desseins de la formation d'un gouvernement fédéral africain unifié.

Le même journal ajoute que la sagesse commande que les protagonistes africains recourent à la raison et au dialogue dans le règlement de leurs problèmes et conflits qui doivent s'arrêter immédiatement en préservation de la paix et de la stabilité qui sont parmi les plus importantes clef du développement du continent.

De son côté, le journal Oya a écrit un article consacré aux contradictions dans la réalité africaine qui connaît une tension et des troubles à causes des plusieurs facteurs extérieurs qui oeuvrent en cachette pour faire échouer les plan de l'Union Africaine dans la promotion du contient vers le train du progrès, du développement et de la construction de la civilisation africaine.

Le journal ajoute qu'en plus de la vague de tension que vit certaines parties du continent et une crise économique sévère qu'il ne convient pas de considérer comme des faits ordinaires que connaît le continent de façon permanente et qui s'apaiseront avec le temps mais qu'au contraire il est nécessaire que l'Union africaine (UA) intervienne directement à travers ses organes pour mettre fin aux actes de violence avant que les choses ne prennent racine partout sur le continent.

Le journal Al-Chams s'est interrogé cette semaine dans l'un de ses éditoriaux sur "quelle presse nous voulons?", répondant que "nous ne voulons pas une presse des fonctionnaires et nous sommes fatigués de la presse de subordination et qu'il est temps de laisser à la presse le loisir de faire naître de la rue une presse qui se développe dans un climat de réforme et de changement".

"Nous voulons une presse franche qui ne se livre pas à la complaisance et nous la voulons jouant sur les cordes de la réalité quotidienne et non en dehors de la troupe, une presse impartiale et claire et non une presse de provocation", ajoute l'éditorialiste du journal.

Tripoli - 07/06/2008

4.6.08

Mali:affrontement entre l'Alliance et les troupes d'Elhadj Gamou



L'armée Malienne ayant recruté des centaines de civils enrolés, pour renfort militaire, s'est mise en marche avec un convoi de 40 véhicules, 4 camions transportant des missiles, et 6 chars sur nos positions.
Les Combattants de l'Alliance les ont encerclé au Nord-Est de Tin Essalek, et ont detruit un char, un camion transportant des missiles, arrêtant leur progression ainsi que leur tentative avortée d'escalade.
Ils se sont echappésen allant vers l'Est, et sont actuellemnt à 200 KM à l'est de la base où ils sont à nouveau encerclés par deux groupes de l'alliance.
Les combats continuent.
Bilan définitif à venir.
L'étau se resserre autour de Gamou et de l'armée.

26.5.08

Une lettre ouverte au President de la republique du Mali

Au Président de ma République

Ce qui vient de se passer à Abeybara est hautement regrettable, sinon déplorable : affrontement fratricide entre maliens en une armée dure pour notre pays, et dans la plus pauvre de ses régions.
Hélas, ce n'est certainement pas l'avis des criminels auteurs du double assassinat odieux du 10/04/2008 aux portes mêmes de Kidal. Leur objectif était de reculer aussi loin que possible les possibilités d'un retour à la paix pour un pays qui en a aujourd’hui le plus grand besoin.
Leur forfait ne visait pas que cela. En assassinant deux membres influents de l'"Alliance Démocratique du 23 mai pour le changement", le Commandat Barka Ag Alher et l'Imam Mahamad Ag Mossa, ils visaient aussi une rupture de facto de l'Alliance avec les autorités maliennes avec qui elle a signé l'Accord d'Alger, donc une remise en cause même de cet accord !
Déjà frustrée par sa mise à l'écart par rapport à la sécurité de la Région où elle peut être cependant d'une grande efficacité,et d’une grande utilité j'en tiens témoins les nombreux Procès Verbaux des différentes réunions du Comité de Suivi qui à toutes les fois l’a bien souligné dans ses comptes rendus qui vous parviennent.
Ne disais je pas dans un de mes articles sur ce même site que : « la mort du Cdt Barka et de l’imam Mohamed Mossa appartient déjà à l’histoire. Personne n’en parle plus comme si justice a été rendue. Seules les familles des victimes dans l’impuissance totale s’en souviennent. Ceux qui sont morts sont les seuls perdants. S’il arrive qu’ils reviennent sur terre, auraient ils crié à juste raison haut et fort notre silence coupable, notre méchanceté responsable, de la besogne ignoble. Puisse leur mort apporter lumière et paix chez nous sur cette terre où l’innocent est toujours coupable, où l’auteur des délits les plus sordides est le héros dont on chante la gloire. »
En effet Mr le Président devant ce crime odieux du 10/04/08 l’Alliance a été scandalisée, exacerbée, indignée, bouleversée, et surtout par le degré de cruauté et de barbarie de l’acte. Elle a alors enjoint à ses éléments armés, jusque là basés à Kidal, symboliquement au sein du Groupement Spécial de Sécurité, de sortir de cette localité: manière de protester et aussi raisonnable précaution pour échapper à des assassinats en série analogues.
Hier par Diabaly et aujourd’hui par Abeybara l’Alliance croit être sur le meilleur chemin de se rendre justice,de venger Barka : je dis non, loin de là, la justice n’est pas synonyme de destruction ni d’horreur non plus synonyme de vengence par mort d'hommes premeditée en substitut à un verdict .
Certes sur ce dossier lumière a été promise: enquête suivie d'arrestation et comparution des coupables devant la justice. Vous n'avez que trop envoyer de missions , de commissions et d'émissaires j'hexhorte que bilan soit fait. D'aucuns vous promette le retour de l'Alliance même sans que justice ne soit faite et d'autres vous soutiennent une fausse thèse de probables meurtriers en déhors de l'armée rien que pour vous plaire. Devant l'opinion Nationale et Internationale qui veut tout savoir que de beaux discours standards bien parés de tous les qualificatifs juridiques dignes d’un état de droit. On veut bien y croire! Que Dieu le veuille aussi! Mais dès le lendemain du meurtre beaucoup de gens, et d’ailleurs parmi les plus soucieux de la paix et de la concorde pour notre Nation, sachant bien comment se sont terminées bien d'enquêtes dans ce pays, ont craint de voir des agissements injustes constituer des ripostes à un manque de justice. Et cela, il faut craindre que ce ne soit l'explication au drame d'Abeybara de ce jour 21 mai 2008.
En sachant que cette attaque a lieu à deux jours, jour pour jour du second triste anniversaire de la prise de Kidal un certain 23Mai 2006, il urge que les assassins du 10/04 soient arrêtés pour que toute la mésaventure s'arrete là et que de douces mères ne grossissent plus le nombre exorbitant de veuves que connait ma région, d’ailleurs de part et d‘autre. Nous souhaitons que l’Etat Nation, mère de tous les maliens prenne un acte symbolique de justice afin que les attaques et incursions de 04h et 05 du matin dans nos casernes s’arrêtent à cette dernière. Cette dernière, nous souhaitons bien qu'elle le soit, vient elle aussi avec ses bavures(j'en doute fort qu'on vous rende fidèlement compte), l’assassinat par les siens du Cdt Oumar Ag Indatou et d’un autre soldat loyaliste touareg, est l'un des plus grands drames dans un pays dont l'attachement aux idéaux de justice a toujours été proclamé sans ambiguïté. Barrons donc rapidement et définitivement la route au règne de l'injustice par manque de justice! Si chacun se rendait justice, quelle horreur !
Un grand de notre proche histoire a très couramment habitude de nous dire de craindre que l'histoire ne nous interpelle pour faille à « notre devoir de génération » alors Monsieur le Président de la République,mon grand frère ATT,voulant croire à votre bonne volonté je vous interpelle,je vous interpelle pour que vous rendez justice, vous en sortirez grand j’en suis convaincu. De grâce concrétisez par un acte loyal vos cris de cœur d’homme de dialogue et pour le dialogue .Vous qui aimez bien nous dire que vos efforts privilégient la voie du dialogue qui permet, à juste titre et selon vous de « laisser parler plus la raison que le cœur », afin d’éviter des conflits fratricides et moi je dirai "afin aussi que les populations, qui souffrent déjà de la sécheresse, de la pauvreté, des maladies, de l’ignorance, puissent s’occuper de leurs maux et cesser enfin d’être les victimes innocentes d’un conflit inutile et ridicule".
Monsieur le Président, loin de formuler une offense à votre personnalité, si un acte de justice n’est pas urgemment posé c’est la grande histoire qui vous jugera un jour et celà même à titre posthume ensuite bannira vos beaux actes déjà posés et ternira votre réputation, votre image de père de la jeune démocratie malienne.
Mr le Président ceci est un cri de cœur d’un minuscule opérateur économique, élu à juste titre Président de la Chambre de Commerce de Kidal et présentement à Paris par exil forcé passant d'hopital en laboratoire d'analyse Parisien pour diagnostiquer qui d'un diabète, qui d'un malaise cardiaque, qui d'un stress né des soucis du devenir de son terroir qui brûle au confins de notre pays.

Abdou Salam AG ASSALATT Président Chambre de Commerce de Kidal
tél 0033689127713